Un nouveau Kage, un nouveau règne, une nouvelle vie

*Tuut!!! Tuut!!! Tuut!!!*

-Saloperie...

Et voilà. La première fois depuis plusieurs années que je me réveille avec un machin électronique. six ans passé à l'ombre, derrière des portes en acier. Il était tôt. Très tôt. Aujourd'hui, j'allais quitter les parents. Ils n'en savaient rien pour l'instant mais s'en doutaient surement. Ca allait être difficile pour eux. Aussitôt après m'avoir libéré, ils allaient une nouvelle fois se passer de ma présence. Je culpabilisais tout de même. Ils avaient fait tant d'effort pour me sortir de la merde, et je les remercie en les quittant. Mais je voulais être à l'Akatsuki. Mon rêve le plus cher. J'avais entendu des rumeurs sur le chef. Des détenus se racontaient leurs vies à travers les grillages. Le chef de ce groupuscule semblait être un ninja du pays de la pluie. Ce serait ma première piste pour intégrer le groupuscule. Je décidai finalement de me lever. Après m'être habillé, je préparai mon sac. J'y rangeai quelques vêtements, toutes les cartes que j'avais créer et acheter, plusieurs sac d'outils ninja que j'avais acheter en rentrant à la maison, et des vivres. Il me restait qu'à remplir quelques gourdes et je pouvait partir. Je descendis les escaliers, et je vis mes parents affairés dans la cuisine. Père certainement pour la première fois de sa vie faisait le ménage et maman préparait le repas. Je m'assis à table, et alluma une cigarette. Cela ne semblait pas gêner maman, à mon grand étonnement. Elle était bien trop occupée avec les trois poêles à gérer. Je m'approchai d'un des poêles et pris quelques morceaux de viandes.

-Pas touche!! C'est pour le repas de fête ce soir.
-Un repas de fête?
-Tu croyais quand même pas qu'on ne ferait rien pour ton retour?
-Bah à vrai dire....M'man coupe le feu et assieds toi. Otoo-san. arrête le ménage. Il faut que je vous dise un mot.

Il s'exécutèrent. Maman coupa le feu et s'assit. Père fit de même.

-M'man, P'pa...Ca sert à rien de fêter mon retour. Je part dans moins d'un heure.
-Qu...Quoi? Mais pourquoi? Et où vas-tu?!
-J'ai des choses à faire. Je vais au pays de la pluie. J'ai réservé un bateau hier soir. Il m'emmènera au nord du continent et j'irais au village de la pluie. Je ne peux pas vous dire pourquoi, ca vous mettrait dans la merde. Je suis désolé de vous quitter maintenant, comme ca, à l'improviste.

Père se leva, renversant sa chaise. La tête baissée, tremblant de tous ses membres, il me balbutia quelque chose.

-Toi...Pendant six ans j'ai pris trois boulots pour te faire sortir d'ici. Ta mère n'as pas arrêter de faire la cuisine à l'académie, chez le Mizukage et entretemps elle faisait des missions internes. Et toi...Toi...Tu nous remercies en te tirant? Nan...
-Otoo san...Je suis désolé, mais j'ai des choses à faire. Excuse moi...

Il releva la tête brusquement. Ses yeux étaient larmoyant, son visage furieux.

-Te pardonner? Nous le faisons chaque jour de notre vie. Tu es un criminel et nous t'aimons quand même. Alors que d'autres parents t'auraient laissé là bas, nous, nous t'avons fait sortir d'ici. Tu n'es...
-Sais tu au moins ce qu'est la prison? Hein? Crois tu que c'est plus facile d'y vivre que de faire trois boulot? Tss...J'y vais j'ai plus rien à vous dire...J'ai...Je...J'ai dit ce que j'avais à vous dire. Je reviendrais sain et sauf.

Sans rien ajouter, je pris mon sac, mon épée, et partis de la maison. Je me dirigeai maintenant vers le port. Au passage, je pris quelques paquets de cigarette, prévoyant un départ rapide d'Ame no satô. Je remplis mes gourdes à la fontaine d'eau pure, et me précipitai vers le port, où un bateau m'attendait. Un homme était posé sur le bateau à moteur. Je m'en approchai.

-Vous êtes bien Aiko Ojii san?
-Ouep petit? C'est toi que je dois amener à Ame?
-Oui.
-Bien. Embarque. Voilà l'itinéraire. On quitte le pays par le sud ouest, ensuite on traverse le pays du thé, on passe par un canal, on remonte jusqu'au pays de Kawa. Ca prendra de deux à trois jours.
-Pas de problème. On peut y aller.

J'embarquai dans le bateau et me posai par terre, appuyé contre la cabine de pont. L'homme démarra et nous quittions le village. Bercé par les vagues, je m'endormis. Après plusieurs heure de sieste, je me réveillai, l'estomac hurlant famine. De mon sac, je sorti un plat de teriyaki. Je mangeai en regardant le large. Nous avions quitter le pays de l'eau, et approchions de la première partie du pays du thé. Après avoir bien manger, je me rendormis. Je n'avais que ca à faire. Le bateau avançait à son aise. Maintenant, nous étions dans le canal du pays du thé. Je me réveillai, et m'étirai. J'avais besoin de me dégourdir les jambes, alors je fis un petit tour du bateau.

-Dis, petit? Je peux savoir ce qui te fait voyager jusqu'à un pays comme Ame?
-J'ai quelqu'un à rencontrer.
-Je me demande vraiment qui tu as à rencontrer dans un trou tel qu'Ame...
-Pourquoi?
-Bah...Ce pays est un vestige des précédentes guerres. Les habitants sont pauvres. Cependant, on dit qu'il y a un homme là bas qui a voulu changer ca...Enfin bref. C'est un beau pays dans l'ensemble, mais très pauvre et miséreux.

Je ne répondis pas. Je ne pensais qu'à l'Akatsuki. À Kisame plus précisément. C'est lui qui avait fait de moi un épéiste. Inconsciemment du moins. Je retournai sur le pont, et cette fois ci, je m'appuyai à la rambarde, songeant au passé... Le temps passait...

Finalement, le deuxième jour, en fin d'après midi, le bateau accosta à Kawa. J'étais presqu'arrivé. Je descendis du bateau, et donnai sa juste récompense au capitaine du bateau. J'étais maintenant au port. Je devait aller vers le nord. Des heures voir des jours de marches m'attendaient. Le soir tombait. Je décidai donc de passer une nuit à l'hôtel. L'hotel n'était pas top, mais c'était mieux que rien. Je payai ma nuit et allai dormir.

Après une bonne nuit de sommeil, reposante, je quittai les terre de Kawa pour rejoindre le pays de la pluie. Plusieurs heures passèrent et je n'étais toujours pas arrivé. En milieu de journée, l'espoir de trouver ce village me revint, quand je sentis une pluie sur mon visage et mes cheveux. Une heure plus tard, je découvrit un paysage en ruine. Comme l'avais dit le navigateur des sept mers, ce pays est un vestige des précédentes guerres. Le village n'était pas mieux. Mais la pluie me donnait envie d'y aller. J'aimais la pluie. La sensation de l'eau sur mon visage était rafraichissante. Il n'y avait pas de gardes shinobis à l'entrée. Sans me poser de questions, j'entrai. Il n'y avait pas beaucoup de monde dans les rues pluvieuses. Je marchai dans la rue, à la recherche d'un shinobi où d'une quelconque personne pouvant m'aider à trouver Pein. Mais je ne trouvai que des enfants jouant. Ils étaient crasseux et avaient une mine misérable. Les pauvres enfants. À l'un d'eux, par pitié, je donnai un pot dans lequel se trouvait du riz. Je lui conseilla d'aller nourrir soit sa famille soit ses amis. Et il s'encouru en me disant merci. Ce pays était misérable. Je pu finalement trouver un bar. Lorsque j'y entrai personne ne me regardai. Je m'assis au bar et commanda une boisson alcoolisée.

-Qu'est ce que je peux faire pour toi étranger? Tu t'es perdu?
-Non. Je cherche Pein.

Lorsqu'ils entendirent ce nom, tous les clients arrêtèrent de discuter. Certains firent même tomber leur verre.

-Haha! Tu ne manque pas de cran petit. Rechercher Pein-sama. Hahaha, elle est bonne celle là!
-Alors? Tu me dis où je peux le trouver.
-Désolé, mais personne ne l'as jamais vu. Mais depuis quelques jours, on a même pas vu son ange messager. Il a surement quitter le village.
-Ah...C'est pas digne d'un chef ca, quitter son village.

Un client, qui avait l'équipement type du shinobi se leva d'un bond.

-De quoi?! Pein-sama nous a tirer de la misère, il est un dieu pour nous.
-Ouais je vois ca. Le pays est en ruine, et les gosses courent à moitié nu sous la pluie, boueux comme des rats et n'ont même pas de quoi se nourrir sur la semaine.
-Uruse!!! Pein est l'homme le plus respectable que je connaisse.
-Haha...Ouais si tu le dit...

L'homme couru alors vers moi, dégainant un kunai, et avec un visage furieux, il accouru pour sans doute me trucider. Assis, je ne pris même pas la peine de me lever. De ma main, je le bloquai ans sa course. Avec le siège tournant je pivotai, lui tordis le bras et le plaqua sur le comptoir. Je sorti mon épée de mon dos et la plaqua sur sa gorge.

-Tu as voulu faire quoi, hmm?
-Espèce d'en...

Un homme eut un petit cri de surprise.

-Regardez, c'est...c'est...Un épéiste de Kiri.
-Je crois que...je vais prendre le contrôle de ce village, le temps que Pein s'indigne contre ca, ensuite, je partirai. Dès aujourd'hui, vous pouvez faire courir le bruit, que j'ai repris le village. J'espère que Pein le saura....

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